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Édito #5 : Titanfall - Don't believe the hype ?

Par Sullivan
13 janvier 2014
Édito #5 : Titanfall - Don't believe the hype ?

Véritable premier jeu Next Gen avec de l'ambition à venir chauffer les lecteurs de nos chères Xbox One, TitanFall est l'objet de toutes les attentions et par conséquent, de toutes les critiques. Pourtant, après les petits scandales provoqués par l'absence totale de campagne solo et des maps multijoueurs limitées à 6 vs 6 (+ quelques bots, pour l'honneur), le jeu de ReSpawn n'a jamais semblé en si bonne posture. Décryptage d'une hype peut-être méritée. 

Reprenons les épisodes les uns après les autres : TitanFall a d'abord été annoncé en grandes pompes comme le nouveau jeu des papas de Call Of Duty : Modern Warfare, qui ont révolutionné le FPS dans les années 2000, quoi qu'en en dise avec plus ou moins d'honnêteté. Virés par Activision "pour subordination" et partis avec leur talent mais sans leur licence (qui continue d'amasser des dollars qui se comptent en milliard malgré des jeux à des années lumières de leurs prédécesseurs), Jason West et Vince Zampella veulent faire mordre la poussière à leurs ex-employeurs, quitte à s'associer avec un autre géant aux méthodes pas toujours fabuleuses : Electronic Arts.


Et quoi de mieux pour marcher sur quelqu'un qu'un bon gros Mécha, fort d'un design issu de toute la tradition américaine de la "Badasserie" Hollywoodienne en matière de Science-Fiction, le tout mâtiné d'hommage aux deux géants de l'image que sont Warhammer 40k et Starcraft ? Évidemment, l'image est plus claire, comme pour mieux rentrer dans les critères des WASP ciblés par le produit ambitieux des deux revanchards, qui auraient pu faire le choix d'une nouvelle licence de guerre moderne pour affronter Activision dans leurs propres tranchées.

Premier coup dur : TitanFall ne sortira pas sur PS4. Loin de moi l'idée de clamer une fois de plus mon amour à la console de Sony plutôt qu'au magnétoscope de Microsoft (nous jouons sur les deux consoles plusieurs heures par jour, évitons les débats stériles de guerre des consoles), mais il faut bien avouer qu'une exposition à la totalité des gamers next-gen aurait été préférable, pour un studio qui compte de toute façon sur sa clientèle américaine pour décoller. 

L'absence du solo est un autre obstacle gênant, pour des développeurs que l'on sait amourachés aux campagnes burnées et efficaces. Le Multijoueurs limité à 12 joueurs semble être un coup de calibre 12 dans les énormes pieds de leurs méchas jadis intouchables (quoi que des conditions optimum et des serveurs corrects les placeront plus haut que Battlefield 4 et ses ambitieux 64 joueurs console). Il n'en faut pas beaucoup plus pour se demander comment le FPS supposé révolutionner une fois de plus un genre pourrait se sortir d'un tel guêpier.

Et pourtant... L'édition collector de TitanFall est aujourd'hui introuvable, les précommandes sont colossales, les impatients joueurs de Xbox One qui attendent leur FPS comme le Graal (et qui n'ont rien à envier au médiocre Killzone : Shadow Fall, tout juste bon à nettoyer des rétines), les journalistes spécialisés (qui répètent à corps et à cris qu'il s'agit de la première claque next-gen avant les trois bombes Infamous: Second Son, Metal Gear Solid: Ground Zeroes et Watch Dogs), les revendeurs qui nous parlent d'une vraie "hype TitanFall" et j'en passe. Bref, tout le monde a les yeux braqués sur le jeu de ReSpawn. Pourquoi ?



Tout simplement parce que TitanFall semble proposer une aventure nerveuse, simple à prendre en main, qui apporte enfin quelque chose à un genre quelque peu sclérosé ces dernières années. De petites arènes, toutes en verticalité, des Jet-Packs, un double dash aussi arcade que surpuissant donc bienvenu, un arsenal qui semble varié et intelligent, des méchas qui pourront changer la donne d'une partie à l'autre, des graphismes convaincants, une envie de multiplier le multijoueurs comme rarement, l'opportunité de profiter des services de streaming de Microsoft, un community management et une communauté solide avant le lancement du produit... La liste serait longue, et je me permet de vous conseiller la vidéo d'IGN tout en bas de cet article pour vous faire une idée de ce qui vous attend, avec de vrais arguments qui sauront vous toucher. 

Bref, retrouvez-nous sur le Xbox Live dès le 13 Mars prochain, sûrement en train de profiter d'un produit exceptionnel aux petits oignons et qui représente paradoxalement tous les maux des jeux vidéo de son époque. Mais parce qu'un excellent jeu vaut parfois mieux que cent discours et que TitanFall est sans aucun doute l'arbre qui cache la (sombre) forêt, voici notre pseudo si vous voulez essayer de casser le mécha ARTS au printemps prochain : SullivanROGERS