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Nous avons vu 20 minutes de Godzilla

Par Cynok
27 mars 2014
Nous avons vu 20 minutes de Godzilla

Il est grand, terrifiant, crie très fort et ce n’est pas votre de votre patron/proviseur/père/point noir sur le nez mais bien le monstre à l’ineffable charisme, la bête aux écailles de velours, le si bien nommé GODZILLA. Le géant japonais revient faire des histoires à une humanité qui n’en demandait pas tant dans un nouvel opus en cette année 2014. Sous la houlette de Gareth Edwards, réalisateur du trop méconnu Monsters en 2010, le film regroupe un casting tellement hype que la hype elle même n’y croit. Aaron-Taylor Johnson (Channing Tatum avec du talent dans chaque abdo), Elisabeth Olsen (la Scarlett Witch de Whedon), Ken Watanabe (l’homme à qui l’on pense à Hollywood pour jouer un japonais trop classe), Juliette Binoche (la seule française a avoir un accent anglais parfait) et Bryan Cranston (pas de blague, c’est un peu comme Jésus).

Près de 15 minutes de séquences du film nous ont été montrées ; l’occasion pour nous, de vous dire à vous, ce nous pensons nous, de ce que vous attendez vous. Deux mots : Pipi culotte.

Pour paraphraser cette si belle langue qu’est l’anglais : OH MY FUCK*NG HOLY F*CK MOTHER OF JESUS AND GOD’S WH%RE !!!!!! L’on pourrait s’arrêter là sur ces impressions rapides avant même d’avoir vu plus 20 minutes de film, mais il y a déjà pas mal à dire. Vous vous souvenez de la gifle que vous avez reçue devant Pacific Rim ? Vous vous souvenez de ces instants collés au fond de votre siège réchauffés par les ardents rejets de vos pores dilatés par la folie visuelle et orgasmique des robots géants face aux monstres géants ? VOUS N’AVEZ ENCORE RIEN VU.

Alors que Guillermo del Toro a répondu à la différence de taille par une taille égale, Gareth Edwards envoie des fourmis combattre une montagne. De fiers et craintifs soldats face à une seule créature dont la puissance n’a d’égal sur terre. La décadence visuelle va tout simplement vous souffler, de par la 3D qui n’a d’utilité que de magnifier la profondeur de champ, toujours trop petite face au gigantisme du peu de scènes qui nous ont été présentées.

Mais là où Pacific Rim remplissait à son niveau, ridiculement bas en comparaison, ce genre de critique, il lui manquait une chose, simple : une histoire. Des histoires, Godzilla est parti pour vous en compter un bon paquet, entre les relations familiales à différents échelons, les sacrifices de l’homme face au dénigrement de l’avenir de sa propre espèce, le courage et l’espoir… Pour le moment le seul pitch assuré qui nous est parvenu est la confrontation du monstre mythique face à des créatures nées de l’arrogance de l’homme et de sa soif de maîtrise. Plus se cache dans les lignes de script du film c’est certain, et il est fort à parier que beaucoup de choses seront narrées. Godzilla va être intense, de A à Z.

Pourquoi alors comparer Pacific Rim et Godzilla ? D’une part parce que le premier est devenu une référence et que le second va lui botter le train façon grand seigneur. D’autre part que le nouveau Godzilla n’est plus à comparer avec ses prédécesseurs du même nom tant la recette est revue de fond en comble. En 15 minutes, un coup de foudre, absolument tout semble marcher parfaitement dans un film qui non seulement se veut irrésistible mais surtout extrêmement ambitieux.

Mesdames, messieurs préparez le Polident parce qu’un paquet de dentiers vont sauter. 

Sortie le 14 Mai.