Top 5 : Les spin-offs Star Wars dont nous rêvons

Il n'y a pas que la trilogie originale dans la vie. Détestée, et pas toujours à juste titre, la prélogie de George Lucas a introduit des éléments carrément ludiques ou immédiatement cultes, comme Dark Maul, Comte Dooku, et bien sur les Pod Racers, ces engins dingues et colorés de La Menace Fantôme.

Il se trouve que les Pod Racers sont un sport populaire dans l'univers Star Wars, qui voit plusieurs planètes abriter des circuits tous aussi dangereux les uns que les autres. Un potentiel de fun quasiment illimité.

Pourquoi ça marcherait ?

Même les détracteurs de La Menace Fantôme aiment cette géniale scène, rallongée de quelques minutes dans la version longue du film de George Lucas, dans laquelle on aperçoit tout ce qui fait le charme de ce sport : des engins bruyants, des compétiteurs sans pitié et des circuits plus mortels qu'un sabre laser. Ne reste qu'à choisir un bon personnage principal - les possibilités sont légion, on pourrait même imaginer un Jedi survivant de l'Ordre 66 utiliser ses pouvoirs pour piloter et devenir une star - et le tour est joué.

Des noms ?

Vous l'auriez compris au regard du titre de ce chapitre, on pensait aux Wachowski. Mais au delà de la ressemblance entre les courses de Speed Racer et de celles de Podracing, il y a dans la mise en scène des deux réalisateurs de quoi sublimer ce concept ludique avec une bonne dose d'inventivité et de concept-arts !

Grievous est également l'un des personnages que j'apprécie dans la prélogie. Le méchant n'arrive pas à la cheville d'un Vador, et pousse le vice Dark Maul un peu trop loin en affichant quatre sabre-lasers, mais il reste plutôt imposant. On l'a vu dans la première série animée Clone Wars de Genndy Tartakovsky.

L'idée serait ici de transformer l'ambiance de cet épisode culte (ci-dessous) dans un long-métrage où une bande de soldats Clones en maraude, pourquoi pas des Commandos ou des ARC Troopers et menés par un Jedi - ici aussi on pourrait faire intervenir un chevalier connu - être traqués par un Grievous en plein entraînement.

Pourquoi ça marcherait ? 

La formule Predator est toute simple mais elle continue de fonctionner aujourd'hui. Pure dans sa construction et dans ce qu'elle apporte en sensations, cette approche fonctionnerait même en étant mélangée à du Star Wars. Elle pourrait même rendre justice à un Grievous dont le concept de base, à savoir un cyborg tueur de Jedi, n'a guère été développé dans La Revanche des Sith, où il tient presque du comic relief.

Des noms ?

On pourrait imaginer l'escouade proche de son officier commandant, qui pourrait au choix être un Jedi connu ou un nouveau personnage. Je pensais alors à Jessica Chastain, qui s'est montré ouverte à l'idée et qui a toujours dit vouloir arborer des cicatrices. Un chevalier badass et charismatique en perspective, et un nom assez connu pour booster le potentiel du film !

On s'attendait à voir débarquer un spin-off Boba Fett, et il conclura peut-être la première vague de Star Wars Anthology. Mais finalement, ne serait-il pas plus fun d'offrir au meilleur chasseur de prime de la galaxie un petit tour complet avec ses copains, aperçus dans L'Empire Contre-Attaque : Dengar, IG-88, Bosk, 4-LOM et Zuckuss.

Puisque Vador demande, dans le cinquième épisode de la saga, à ce groupe de retrouver Solo, on pourrait imaginer un spin-off qui commence sur le pont du vaisseau impérial pour se transformer en film chorale où l'on voit chaque chasseur de prime tenter son coup, selon ses propres méthodes. Humour, violence et fun seraient au rendez-vous.

Pourquoi ça marcherait ?

Boba Fett suffirait à faire venir les gens dans les salles. Partir d'un moment clé de la trilogie originale permet aussi de vendre facilement le métrage par rapport aux épisodes adorés par les fans comme le grand public. La narration, originale, et les personnages, atypiques, feraient le reste, dans la veine d'un Reservoir Dogs cosmique.

Des noms ?

De toute évidence, ce serait le projet parfait pour Quentin Tarantino. Mais on ne peut même pas rêver d'une telle association. Du coup, je pensais à Shane Black, qui avec Kiss Kiss Bang Bang, a prouvé qu'il savait rendre justice à des histoires improbables et écrire de bonnes grosses punchlines. Et puis, un film chorale, ça demande un vrai style. 

Quelless sont les deux castes guerrières les plus classes de Star Wars ? Les Jedi et les Mandaloriens, assurément. On ne présente plus les premiers, en revanche, on se permettra de rappeler que les seconds, un peuple militarisé dont vous connaissez au moins deux représentants, Jango et Boba Fett, illustres héritiers d'un peuple, qui lors de la saga des Skywalker, est depuis longtemps disparu.

En effet, la guerre entre les Jedi et les Mandaloriens démarre plus de 3000 avant la bataille de Yavin, déclenchée par un groupe de Jedi interventionniste appelé les Revanchists, qui décidèrent de mettre un terme aux raids du peuple guerrier en ralliant les troupes, dépassés, de la République.

Pour ce film, on représenterait la bataille décisive de Malachor V, dans laquelle le chef des Revanchists, un certain Revan, parvient à attaquer les Mandaloriens et à éliminer leurs chef, Mandalore the Ultimate, dans un duel épique. Un métrage qui pourrait prendre la forme d'un Black Hawk Down dans lequel les troupes de Revan sont d'abord coincées par les forces des Mandaloriens, avant de réaliser une percée épique dans leurs lignes.

Pourquoi ça marcherait ?

Les deux ordres de combattants sont honteusement populaires au sein du fandom Star Wars, et le grand public les reconnaît instinctivement. Mélangez tout ça dans une réalisation rythmée rendant hommage à des affrontements épiques, et vous avez un film guerrier et terriblement accrocheur, qui peut jouer sur tout ce qui fait le sel d'un bon film du genre.

Le plus étant d'introduire des personnages assez classes comme Cassus Fett, le lointain ancêtre de Jango et Boba, et bien évidemment Revan, qui deviendra plus tard Dark Revan, vilain ultime de l'Ancienne République. Un potentiel de trilogie indéniable se dégage donc de ce film, qui avec un héros convaincant, pourrait donner naissance à une série de métrages consacré à la vie de ce personnage cultissime !

Des noms ?

Comme des milliers d'autres cinéphiles, je rêverai de voir débarquer Michael Fassbender dans l'univers Star Wars. Et puisque nous sommes dans le fantasmes, autant y ajouter un Tom Hardy, l'un dans le rôle de Revan, l'autre dans le rôle d'Alek, futur Dark Malak.

C'est assurément le spin-off ultime pour de nombreux fans - qui se sont déjà essayé à l'exercice dans une web-série intitulée Seven Jedi - l'idée d'un Sept Samouraïs façon chevaliers Jedi est terriblement excitante. On la retrouve d'ailleurs déjà sur le web, la rumeur voulant que Zack Snyder finisse un jour par s'attaquer à un projet pareil.

Projet qui trouverait parfaitement sa place en guise de spin-off capitalisant sur les Jedi et introduisant la génial époque de l'Ancienne République. Imaginez alors un groupe de chevaliers évoluant sur une planète mystérieuse et peuplée de bandes de Siths en maraude...

Pourquoi ça marcherait ?

Vous le savez sans doute, George Lucas a considérablement été influencé par Akira Kurosawa, le réalisateur de Seven Samurai. Voir un spin-off Star Wars renvoyer l'ascenseur dans un remake spatial ne serait donc que naturel (et habituel avec Disney), et d'autant plus vendeur qu'il pourrait s'appuyer sur des batailles de sabres-laser épiques entre Jedi et Sith.

Des noms ?

On a beau railler ses tics de réalisation, Zack Snyder est le seul à pouvoir faire de la mise en scène "à la Snyder", qui paraît appropriée à l'univers Star Wars. On pourrait aussi imaginer le réalisateur de The Raid, le doué Gareth Evans. Reste à trouver sept acteurs ou cascadeurs de talent, mais rien n'est plus simple, voyez plutôt :  Julie Estelle, Idris Elba, Emily Blunt, Jeff Goldblum, Charlize Theron, Uma Thurman, Daniel Day-Lewis. Oui, rien que ça.