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Christian Bale regrette Terminator : Renaissance

Par Corentin
10 janvier 2018
Christian Bale regrette Terminator : Renaissance

Après un regretté troisième épisode, la série des Terminator proposait au public Renaissance, énième controverse parmi les fans des deux premiers volets et sujet de discorde rendu plus épais encore au sortir d'un Genysis calamiteux.

Derrière une idée intéressante - enfin, cesser de raconter la fuite de la famille Connor face à deux robots s'entre-tuant pour sauver ou assassiner la mère ou le fils - le Terminator : Renaissance de McG n'auras pas trouvé son public au moment de sa sortie en 2009.
 
Première victime de l'insuccès du film, Christian Bale évoque aujourd'hui des raisons structurelles liées à l'écriture. Le John Connor du futur, qui signait à l'époque entre deux épisodes de Batman, espérait ramener Jonathan Nolan pour une quatrième version du script de John Brancato et Michael Ferris, auteurs du tristement célèbre Terminator 3.
 
"J'avais dit non au projet trois fois. Je pensais que la franchise... Je me disais, 'nah, il n'y a rien à raconter là-dedans'. J'avais vu le premier et je l'avais aimé quand j'étais en Angleterre, puis j'avais été au cinéma voir le second. 

Ce qui s'est passé est une série d'événements malchanceux impliquant la grève des scénaristes, impliquant Jonathan Nolan, qui a pu venir, qui a pu commencer à écrire un script fantastique, et puis a été appelé ailleurs pour un engagement autrement plus prioritaire.

Pour moi, c'est une véritable épine dans le pied, parce que j'espérais que nous pourrions raviver la franchise. Et malheureusement, pendant la production, on s'est assez vite rendus compte que ce n'était pas en train d'arriver. C'est un vrai gâchis."

Depuis lors, la série n'aura pas réussi à se relever de son état calamiteux, grève des scénaristes ou non. Jonathan Nolan aura de son côté, parachevé la première saison de Westworld, sorte de lecture personnelle sur l'intelligence artificielle, la création et le soulèvement des machines. 
 
On se plaît à rêver de ce que le film aurait été avec un pareil scénariste entre les mains, quoi que la question McG et celle des ambitions (relatives) du studio n'auraient sans doute pas évolué selon la même courbe de toutes façons.