Ni réellement drôle, ni réellement bon, le dernier Ghostbusters en date n'aura décidément pas marqué le public une fois sorti en salles. Le métrage aura même évité l'habituel post-mortem d'usage, qui intervient aujourd'hui à travers les concept arts du film.
En dehors de Paul Feig, qui sera revenu sur l'aspect finalement le plus intéressant de cette étrange tentative de relance pilotée par Sony, on aura assez peu parlé de Ghostbusers une fois son exploitation en salles passée. En passe d'être remise sur les écrans sous une forme animée, la licence des chasseurs de fantômes s'était depuis dissimulée à l'ombre de critiques portant finalement plus sur la forme que le fond.
L'oubli est aujourd'hui corrigé par le concept artist Tully Summers, un collaborateur chevronné des grosses machines d'Hollywood qui aura aussi travaillé sur Cloverfield. On reconnaît un peu de ce style insectoïde dans les designs de son passage sur Ghostbusters, dont tout ne se sera pas retrouvé à l'écran.
On remarque notamment un Slimer un poil plus horrifique que la sympathique déclinaison de base du glouton, et quelques angles assez intéressants dans cette propositions fantomatiques illustrées. A noter aussi une nouvelle Ecto-1 un rien plus technologique que le corbillard des origines.
