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John Carpenter : trois films coup de cœur de Syfantasy !

Par Aetherys
8 min 25 mars 2023
John Carpenter : trois films coup de cœur de Syfantasy !

Aujourd'hui, la rédaction de Syfantasy vous propose de revenir sur la carrière d'un grand nom du cinéma d'horreur et fantastique : John Carpenter, aussi appelé Big John dans le milieu !  Réalisateur de The Thing, New York 1997, Assault ou encore Halloween, il a pourtant été confronté à de sévères échecs au box-office, malgré quelques succès commercials. C'est tardivement qu'une aura culte émerge autour de ses créations souvent faites avec de faible budget, donnant une impression parfois kistch en termes de rendu, mais dont on sent l'envie de créer des oeuvres uniques.

 

Pourtant, le cinéma de Carpenter fascine, ayant donné vie à des personnages devenus iconiques dans la pop-culture américaine des années 80 : dire que Carpenter a forgé l'idendité visuelle de toute une génération n'est que peu de choses dire, étant à l'origine d'un panthéon d'anti-héros et de méchants iconiques, allant de Micheal Myers jusqu'à Snake Eyes...  Influencé par les écrits de Lovecraft, créateur acharné ayant offert certains des meilleurs films des années 80, la carrière de Big John est parsemé de métrages flamboyants ayant instauré bon nombres de codes horriffiques toujours présents aujourd'hui...

 

La rédaction lui rend donc hommage au travers de trois métrages phares, trois coups de coeur de Syfantasy !

John Carpenter : trois films coup de cœur de Syfantasy !
1 - Assault : le Carpenter le plus western !
2 - New York 1997 : le Carpenter le plus nihiliste !
3 - L'Antre de la Folie : le Carpenter le plus réussi !
1. | Assault : le Carpenter le plus western !

Si le calme était de la crème glacée, la ville d'Anderson y serait enlisée jusqu'au cou.

Pourtant dans cette même ville, des étudiants viennent de se faire massacrer avec une violence froide et calculée par des policiers dont on ne voit même pas le visage.

Ainsi soit-il, la violence appelle la violence, et la vengeance sera sanglante et sans pitié aucune, en réponse à l'agression. Tels des mort vivants, ils avancent, mutiques, jusqu'à un commissariat où s'y sont retrouvés par un coup du destin des prisonniers en transfert et des policiers en plein déménagement. L'assaut commence, aucune sommation n'est donnée, ils leur faudra s'unir pour survivre contre cette "horde de zombies" qui déferlent par dizaines.

 



L'influence western, fruit de la frustration de Carpenter de n'avoir pu en faire un faute de budget, se ressent autant dans les dialogues que dans le montage frénétique où les coups de feu pleuvent sans arrêt.

Appuyé par une bande son iconique composée par Carpenter lui-même, Assaut synthétise la plupart des éléments phares du cinéma de Carpenter : des antagonistes symbolisant le mal incarné, une photographie appuyant des jeux de lumières épais, et une lutte acharnée sans possibilité de salvation...

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